QUE POUVONS NOUS ESPERER EN 2024 POUR LE MARCHE DE L’IMMOBILIER ?
Publié le 18/01/2024
POLITIQUEMENT :
Une loi Logement qui prendra réellement en compte les problématiques du logement en France de manière objective, pragmatique et non dogmatique. Elle devra nécessairement traité les 3 sujets suivants :
- Sortir le marché du logement du neuf de l’impasse dans lequel il se trouve : aménagement du territoire, défiscalisation, coûts de construction, logements sociaux, avantages fiscaux, etc.
- Rétablir de manière factuelle le statut de bailleur privé et le favoriser.
- Fluidifier les transactions dans l’ancien en maintenant des conditions d’accès au crédit acceptables tant au niveau des taux que de la réglementation.
ECONOMIQUEMENT :
- Un recul de l’inflation comme annoncé pour 2024 entre 2,6% et 3,4% qui restituerait un peu de pouvoir d’achat aux Français.
- Une légère baisse des taux d’emprunt alignée avec l’inflation qui pourrait se situer entre 3,25% et 3,75% sur 20 ans.
- Un marché de l’emploi tonique avec un taux de chômage toujours maîtrisé.
CONTEXTUELLEMENT :
- Dédramatiser la situation du marché de l’immobilier même si elle est préoccupante. Il s’est quand même réalisé presque 900 000 ventes en 2023.
- Désinhiber les acquéreurs qui s’autocensurent en considérant qu’ils ne trouveront jamais un crédit pour leur logement (60% des Français pensent cela).
Les Français ont perdu 16,2% de pouvoir d’achat immobilier en 2023, en faute la hausse des taux de crédit. Quels sont les leviers encore disponibles qui nous permettront de réduire au mieux cette perte de pouvoir d’achat pour redonner du dynamisme au marché ?
- La baisse des taux d’intérêt : possible voire probable si l’inflation baisse aux alentours de la mi- année. Nous pourrions avoir des taux de crédit autour de 3,25%.
- La réduction des surfaces : les acheteurs peuvent-ils encore diminuer leurs prétentions et renoncer à quelques m2 supplémentaires pour pouvoir acheter ?
- L’augmentation de l’apport personnel : année record en 2023 pour l’apport personnel des Français acheteurs. Est-il encore possible de puiser dans l’épargne des acquéreurs ou de leur famille pour augmenter leur apport ? Sans doute que oui mais à la marge.
- La baisse des prix : cela reste la « variable » d’ajustement nécessaire dans tous les cas.
Century 21, parlons de vous, parlons bienS.